arrival | Park S.Y. <3

;; Park avait apprécier le moment, même plus qu'il ne l'aurait pensé. Jamais il ne lui aurait demandé de le satisfaire, il aurait laisser passer. Mais autant se laisser faire si l'autre décidait de le calmer. Il resta allongé au sol, le souffle rapide, ses mains relâchant la couverture qu'il avait serrer dans ses poingts, puis il ferma les yeux, s'humectant les lèvres tandis que l'autre le rhabillait quelque peu. Le jeune homme se redressa pour venir se loger entre ses bras et il attrapa sa veste qu'il glissa sur le jeune homme. Lui, il s'en fichait d'avoir froid, au moins, ça rendrait son sommeil plus léger, pratique en cas de danger. Et il laissa l'autre s'endormir contre lui, alors qu'il en faisait autant. Si les rêves de Masao était rose, les siens, eux, étaient inexistant. Il ne rêvait pratiquement jamais, dormais peu. Il ne lui fallait que quelques heures, trois tout au plus, pour être en forme. C'était comme ça depuis tout petit. Rien n'y changeait.

Un moment d'absence, deux heures passèrent et il se réveilla en sursaut, comme si un bruit s'était fait entendre, dehors. Il tourna la tête vers Masao, afin de vérifier s'il ne l'avait pas réveiller mais il vit un petit garçon au visage serein. ~C'est mieux quand tu es comme ça.
Il regarda par la fenêtre et s'aperçut que le jour s'était presque lever, il était quelle heure ? Il n'en avait même pas la notion. Il se dégagea doucement de l'emprise du jeune homme, le recouvrant de sa veste pour qu'il reste au chaud alors qu'il se relevait, raboutonnant son pantalon qui avait mal été raccroché. Un regard au dehors. Rien qu'un oiseau qui s'envola d'un arbre, des bruits de faunes, un paysage de flores. Rien qui annonçait qu'il y avait d'autres occupant, ici. Il soupira, se demandant par où il allait commencer les recherche aujourd'hui. Et un mouvement le fit se retourner, Masao venait de bouger. Il sourit, légèrement, se dirigeant vers lui, s'accroupissant et penchant la tête sur le coté en le regardant. ~Je vais devoir t'éviter, tu sais ? Pour ne pas que tu prennes goût à nos jeux. Je ne voudrais pas m'en vouloir à te faire devenir miens. Oublis mes paroles de la veille. Tu n'es à personne.

Il se pencha, posant ses mains de chaque coté du visage de Masao, se dernier s'étant placé sur le dos. Il dormait bien, apparemment, et ne semblait pas faire quelconque cauchemar. ~Si tu cherches à m'éviter, soit... Si c'est ce que tu désires. Mais fais attention à toi, ces lieux ne me disent rien qui vaille. Et il se pencha, doucement, déposant un baiser, du bout des lèvres, sur celles de Masao. Il attendit bien une bonne heure, ainsi à le regarder, avant de chercher à le réveiller. Tu dormiras peu, certes, mais nous ne devons pas rester ici. Il faudrait que l'on aille voir au dehors. Après tout, il y en a peut-être d'autre qui nous recherche. Il laissa son regard s'égarer sur le visage du jeune homme alors qu'il se glissait le long de son corps pour venir en soulever la veste. Réveilles-toi, petit chaton. Et il se mordilla la lèvre. Nous allons changer une de tes habitudes. Je vais en prendre une autre pour toi, te réveiller avec de belles et bonnes manières. Sans se faire prendre, il détacha la ceinture du pantalon de Masao, abaissant doucement et par de léger gestes, sa fermeture éclair. Et par la suite, il ouvrit totalement son pantalon, pour en abaisser les pans et y chercher l'entrée de son sous-vêtement de ses fins doigts.

La suite, nous l'aurons tous compris, il dévoila le membre du jeune homme, le caressa un petit instant, avant de le glisser entre ses lèvres. Peut-être que Masao n'aimerait pas être réveillé ainsi, mais peu importe, au moins, il était sûr d'une chose, c'est qu'il finirait par ouvrir les yeux. C'est sans chercher à être discret, ensuite, qu'il fit des allées et venues, de ces lèvres, sur le membre de Masao qui, incontrôlablement, se raidissait doucement.

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Paisible, certes. Ses rêves n’avait jamais été si bon, si doux, même s’il cherchait loin dans ses souvenirs. Normalement, lorsqu’il s’endormait, c’était après qu’un homme lui soit passé dessus. Il partait et le laissait comme un vulgaire jouet. Ou bien c’est lui qui se faisait mettre dehors vers 3h du matin et qui devait trouver un endroit pour passer la nuit le temps de revenir chez lui, puisqu’il racontait à sa mère qu’il passait la nuit chez un copain. Cette nuit, c’était différent. Bien que Masao aurait sûrement préféré rencontrer Park dans de différentes situations. Mais en y réfléchissant, rien n’était fait au hasard. S’il ne l’avait pas rencontré dans de telles circonstances, rien ne se serait passé de la sorte. Probablement. C’était Park dans son rêve. Évidemment, qui ça aurait pu être d’autre. Il n’avait aucun repère précis, il n’avait pas de réel ami, il n’aimait personne, n’était proche de personne… c’était comme la première fois qu’on prenait réellement soin de lui. Il le serrait dans ses bras et souriait plus qu’il ne l’avait jamais fait. Mais d’un coup, il sentait comme une pression au bas de son ventre. Le décors changeait, rapidement en plus. Il était dans un lit. Pas le sien, cette fois. On détachait son pantalon et - il ne connaissait pas l’homme qui s’était glissé le long de son corps. En tout cas, il était beaucoup plus vieux. Doucement, ses sens lui revenaient. L’image disparaissait. Il ouvrait les yeux pour fixer la lumière qui passait au dessus de ses yeux. Un coup de langue, et il gémit. Ce n’était pas un rêve. Il redressa la tête pour voir, et fut soulagé de voir le visage de Park. Mais surpris, en même temps. Il laissa retomber sa tête au sol, portant son poing à sa bouche, où il mordilla son poignet pour ne plus laisser aucun son s’échapper de sa bouche. Il l’avait prit par surprise, c’est tout. Il se glissa sur ses coudes. En quelques secondes, à la réalisation de ce que Park lui faisait, son excitation était monté en flèche. C’était donc avec les yeux presque entièrement noirs qu’il le regardait.

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Park…

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Il ne savait pas exactement ce qu’il allait lui dire, en fait. Peut-être un truc sur la ligne de « tu es fou », mais il décida de se taire à la place, rejetant la tête vers l’arrière, les yeux fermés. Un soupire s’échappa de ses lèvres, alors que la veste glissait sur sa peau, révélant ses épaules et ses bras, sur lesquels les frissons apparaissaient graduellement. Un mélange de chaud et de froid. Il ne savait plus où donner de la tête. Il décida donc de se laisser faire et ne se concentrer que sur ce qu’il ressentait. Il lui ferait la réflexion après. Il ne put s’empêcher de glisser sa main dans les cheveux de Park au bout de quelques minutes, lorsqu’il se sentait au bord de l’extase, qu’il savait que ça allait venir bientôt. Il ne savait pas trop comment l’avertir. Et s’il ne voulait pas le prendre ? Il poussa un faible gémissement, comme pour l’avertir. Il allait dire un mot, quelque chose, peu importe, juste pour l’avertir. Mais rien ne sortit, il n’eut pas le temps. Il se laissa retomber, presque violemment au sol, alors qu’il pouvait sentir son membre convulser entre les lèvres de Park. Une vague sembla traverser son corps en entier alors qu’il se laissait aller dans sa bouche. Un. Deux. Trois. Même quatre. Puis le calme s’installa, brisé seulement par le souffle irrégulier de Masa’. Les yeux fermés, il reprit son souffle lentement. Quel réveil, hein ? Il tourna la tête vers les fenêtres et réalisa que le soleil se levait doucement. Il grimaça.

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Tu aurais pu me réveiller tout simplement, Park… baka.

;; Plus les réactions de Masao devenait évidente, plus son corps bougeait, se contractait. Et un mouvement lui fit remarqué qu'il était réveillé, Masao l'observait. Park lui adressa un regard, tout en continuant ce qu'il faisait, resserrant un peu plus ses lèvres autour de son intimité. Les soupirs de Masao, ces quelques gémissements contrôlés, pourquoi ne l'avait-il pas pris plutôt ? Possédé comme il le voulait ? Trop violent le réveil, non, il devait s'arrêter là. Il n'irait pas plus loin, parce que Masao n'est pas un jouet, et lui n'est pas une salope, du moins, il n'aurait pas dû être comme ça. Cependant, il ne regrettait pas le réveil-ci et continua même, avec plus de motivation encore. Il voulait qu'il vienne, comme il était venu entre les lèvres de Masao quelques heures avant.
Les contractions se firent, et Park sût à présent que Masao allait se laissé aller. Il ne se retira pas, le reccueillant. Il ne perdit pas une goutte, avalant le jus d'amour qu'il lui offrait. Il remonta le long du corps de Masao, cachant sa virilité dans ses vêtements, et se plaça au dessus de lui, souriant alors qu'il glissait sa langue sur ses propres lèvres, peut-être aguichant un peu. Parfois, il ne pouvait s'empêcher de le faire, je dis bien, parfois. Tu aurais pu me réveiller tout simplement, Park… baka. A ses mots, il eut un léger rire cristalin alors que son visage se transformait en mine boudeuse. Ne dit pas que ça t'a déplut, Masao, je ne te croirais pas. Il glissa sa tête dans le creux du cou du jeune homme, prenant une boufée de son parfum pour plonger, de nouveau, son regard dans le sien.

Gomen. Je n'ai pas pu m'en empêcher.

;; Park fit la moue, avant de poser ses coudes sur le sol, de chaque coté du visage de Masao, sans l'écraser non plus, étant au dessus. Il glissa ses mains dans ses yeux tout en le regardant par au dessus, non pas pour jouer le "supérieur", mais juste pour l'aguicher un peu plus alors qu'il parlait de nouveau.

Pourtant, ne me dit pas que ce réveil ne t'a pas plut, je ne te croirais pas.

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Tu vas me rendre fou, murmura-t-il, lorsqu‘il enfoui sa tête au creux de son cou. C‘était simplement le fond de ses pensées. C‘est vrai, il allait le rendre fou. Il n‘avait même plus envie de se lever, il voulait simplement rester là, collé contre lui. Ne pas le quitter, l‘avoir tout prêt de lui, juste ça, ça lui semblait suffisant. Il glissa doucement ses mains autour du corps de Park et le serra contre lui. Je m‘en fiche si tu m‘écrases, de toute manière, tout ce qui compte c‘est que tu restes prêt de moi. Le froid se fit ressentir bien rapidement. Heureusement que Park était là pour le réchauffer. Il souffla une mèche de cheveux qui retombait dans le visage du plus vieux. Puis, il mordilla nerveusement sa lèvre inférieure. Il rigola à son tour, un petit rire presque innocent. Non, c‘est vrai, il avait apprécié. Mais c‘était assez « intense » comme réveil, disons. Il pinçait à présent les lèvres, tentant de ne pas sourire. Et, lorsqu‘il leva la tête d‘un air supérieur, Masao ne put s‘empêcher de faire la moue à son tour. C‘est vrai, il se demandait pourquoi l‘autre ne l‘avait pas prit, cette nuit. Dans un sens, ça lui donnait envie plus que jamais, mais dans un autre, il ne regrettait pas du tout. C‘était comme s‘il ne fallait pas briser ce lien. Mais quel lien ? Il se faisait probablement des scénarios et des idées stupides. Il glissa ses jambes autour de la taille de son aîné et mordilla la peau sous le menton de ce dernier. Puis, il glissa ses lèvres sur les siennes, juste pour lui piquer un baiser, doux et court. Puis, il posa son regard vers le siens.

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Arrête, ou tu vas me donner envie de le faire.

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C’était bien de rester comme ça, mais Masa’ devait se l’avouer; ils devaient bouger, et ce n’était pas en restant comme ça des heures et des heures de temps que ça s’arrangerait. Ce, même s’il n’avait pas du tout envie de bouger, ni d’affronter ce qui les attendaient à l’extérieur. D’ailleurs, son estomac gargouilla bruyamment. Il grimaça à la sensation de vide au creux de son ventre. Il avait faim, il n’avait pas mangé depuis la journée avant le voyage. Ce qui faisait donc presque 2 jours, en tout. Il laissa ses jambes retomber au sol et desserra son emprise autour du corps de Park. Puis, il lui donna une petite tape au niveau du torse. C‘est avec un ton moqueur qu‘il ajouta le reste.

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Il faut partir. Tu crois que ça existe, des services rapides, dans la forêt ?

;; Park ferma les yeux, se sentant bien comme ça, installé contre le corps du plus jeune. Il avait l'impression, au moins, de servir à quelque chose, en ce moment même. Le souffle chaud de Masao sur sa peau, sa douce voix timide au creux de son oreille. Cet enfant le fascinait, se qui ne l'empêchait pas, de temps à autre, d'avoir des envies perverses pour lui. D'ailleurs, l'autre n'arrangeait rien, car déjà, Park sentait les jambes du plus jeune entourer sa taille. Un baiser, les yeux de Park se fermèrent, il était bien. Arrête, ou tu vas me donner envie de le faire. Hein ? Il ouvrit les yeux, se mordillant la lèvre inférieur. Un léger coup de bassin, et son expression devient amusé.

Te donner envie de faire quoi ?

Il lui adressa un fin sourire avant de lui piquer, lui-même, un baiser. Un lien ? Existait-il un lien entre eux ? Ils ne se connaissaient que de vue avant, et maintenant, ils avaient quasi couché ensemble. Juste les préliminaires, et pour tout avouer, c'était un bon début. Pourquoi en faire trop d'un seul coup ? Ils n'allaient pas gâcher le jour où il le ferait pour de bon, si encore Masao et Park ne se perdait pas de vu pour une raison futile. A son gargouillement de ventre, Park eut une légère grimace. Masao avait faim, et il n'avait pas pensée à aller chercher à manger, mais où pouvait-il en trouver ? Il se mordilla la lèvre inférieur et se redressa quelque peu, se détachant de Masao. Il lui donna son t-shirt qui était au sol depuis la veille, et lui laissa sa veste. Après tout, lui il était bien avec son sweet, l'autre pouvait prendre sa veste, il n'en avait pas besoin dans l'immédiat. Il faut partir. Tu crois que ça existe, des services rapides, dans la forêt ? Un sourire, puis un "Baka" sortit d'entre les lèvres de Park alors qu'il levait les yeux au ciel. C'était bien de faire de l'humour vu la situation dans laquelle ils se trouvaient. D'ailleurs, où se trouvait le manger ? Où se trouvait les vivres ? On ne les avait pas lâché dans la nature en sachant qu'ils mourraient de faim, si ?

» Park So Young