rain on me | Ryoko <3

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Masao ne cessait de se le répéter. Il n‘aurait pas du quitter les lieux, il aurait du rester avec Park, il n‘aurait pas du s‘éloigner. Certes, on l‘avait conduit aux camps depuis, mais il se retrouvait paumé dans un endroit 5 fois sur 6. Soit, ce n‘était pas vraiment une bonne chose. Puis, il avait froid, en plus. Il aurait bien aimé retrouver la chaleur de ses bras, tiens. Il grimaça en y pensant, parce que ça ne faisait que lui rappeler à quel point il se les gelait présentement. Une lumière éclaira le ciel au dessus de sa tête, alors qu‘il écarquillait les yeux, aussi rond que de grosses billes. Puis, un vacarme monstrueux qui s‘abattait sur probablement toute l‘île. Masa‘ murmura un faible « non, pas ça, pitié. » avant de sentir quelques gouttes glisser le long de son nez, puis de ses joues, et finalement imprégner son t-shirt bien mince. Il avait été idiot de croire qu‘ils allaient sur une île paradisiaque où il faisait chaud à longueur d‘année. Parce que, apparemment, même en octobre il faisait froid ici. Il ne s‘était emmené que des vêtements léger, ou plus ou moins chauds, comme des coupes vents qui ne faisaient pas du tout l‘affaire s‘il faisait froid. Bien, il était mal barré… tant pis. En quelques secondes seulement, l‘averse s‘abattait sur lui. Il poussa un long gémissement plaintif et secoua la tête, ses cheveux lui collant bientôt au visage. Bon, pas la peine d‘essayer de se cacher, il serait déjà trempé jusqu‘aux os le temps de retrouver les camps… par contre, il serait malade comme un chien s‘il ne se réchauffait pas. Les camps, à sa mémoire, étaient à l‘autre bout de l‘île. Encore fallait il qu‘il les retrouve. Il fit quelque pas, plissant les yeux pour voir au travers de la pénombre qui s‘installait en douceur.

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Ah!

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À pas de course, il se dirigea vers ce qu‘il reconnut être des bus. Quelques vitres cassées, pas l‘air en très bon était, mais… ça ferait toujours mieux que les arbres, mh. Alors qu‘il arrivait tout prêt, un nouveau tonnerre retentit, le faisant sursauter et grincer des dents. Ce qu‘il détestait les orages lorsqu‘il était chez lui, à ne pas imaginer lorsqu‘il se retrouvait paumé en pleine nature… décidemment, il regrettait vraiment de ne pas être resté là. Saleté de curiosité. Il monta les marches une à une, se précipitant à l‘intérieur. Puis, lorsque la lumière fendit de nouveau le ciel bleu marin, il accéléra le pas, histoire de se rendre plus loin vers le fond du bus. Mais non, ça ne fonctionna pas exactement comme il le voulait. Ses souliers mouillés et boueux… il glissa et se retrouva face contre sol. Un autre gémissement plaintif. Il ouvre les yeux et fait face à… des souliers. Sa réaction n’est pas automatique. Il cligne des yeux, reste l’air bête. Puis, un coup de frousse. La trouille. Il sursaute et plaque une main sur sa bouche. Tu vas pas crier comme une p’tite fille quand même, sale con.

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EH ?

{ C'était bien la pire journée qu'il pouvait exister. Encore fallait-il que les prochaines ne soit pas pires, pour que ça reste vrai. D'abord, il se perdait; ça encore, pas de problème, il s'était habitué. Ensuite, se perdre dans une forêt, c'est déjà nettement moins rassurant, surtout lorsque tout les arbres se ressemblent et semblent vouloir se liguer contre lui. Il lui restait encore une méchante trace rougeâtre sur la main gauche, a cause de sa mésaventure avec un de ces arbres. Enfin, il avait cru que le cauchemar prenait fin lorsqu'il avait finalement réussi a quitter la forêt, pour se retrouver au milieu d'un champs.. d'herbe. Qu'il avait facilement quitter, vu qu'il voyait au loin. Mais ce qu'il avait vu au loin l'énervait plus qu'autre chose; la mer. Et de l'autre côté de toute cette eau, il y avait quoi, hein ? Surement le japon. Surement Tokyo, quelque part, ou il aurait très bien pu être en ce moment même si il n'était pas monté dans l'avion qui l'avait conduit ici. Enfin, c'était un peu tard pour avoir des regrets, de toute façon.

Il avait penser pouvoir regagner son camps, assez facilement, puisque ça n'était pas bien loin. Là il aurait au moins pu s'asseoir dans un coin et être tranquille. Mais dieu - quelle ironie - en avait décider autrement. Les nuages se faisaient plus sombres, et il releva finalement les yeux vers le ciel lorsque le vent se leva. Des yeux assassins. Oui, c'est pas le moment. Il aurait pu attendre que Ryo se soit mis à l'abri pour faire un caprice, quand même. Puis finalement, lorsqu'il sentit une averse tombée, qui allait de plus en plus fort, et finirait par se transformer en grosse pluie d'ici quelques minutes, il se décida a partir a la recherche d'un endroit plus ou moins sec. Il avait rentré ses mains dans ses poches, bien content d'avoir emmené un truc avec des manches longues, et avait marcher un peu plus vite, jusqu'à ce que l'herbe soit moins dense, pour faire place a des cailloux en tout genre. Puis la pluie devenait violente, comme c'était a prévoir. Alors il se mis a courir, cherchant n'importe quoi qui pourrait faire l'affaire, avant d'apercevoir des bus, au loin. Miracle; il avait fixé ses yeux sur eux, courant en leur direction sans réfléchir, avant de monté assez vite pour aller se laisser tomber sur le banc du fond. Une fois assit, la première chose qu'il remarqua, c'est que même si il était au sec, c'était flippant. Le bus était en mauvais état. Depuis combien de temps il était là ? Il fallait plus qu'un mois ou même deux pour qu'il se retrouve en cet état. Mais alors, ça veut dire qu'il y avait des gens, sur cette île, présent depuis.. peut-être des années ? Il frémit. Il n'avait plus qu'a espérer que lui, il n'y resterait pas aussi longtemps. Ce serais vraiment horrible. Il se releva, et passa ses mains entre ses cheveux; mouillés. Un soupir agacer traversa ses lèvres.. avant qu'il n'entende un bruit sourd, depuis l'entrée du bus, et y relève les yeux.

Il n'avait même pas eu le temps de dire/faire quoique ce soit qu'un jeune homme était monté.. Pour finalement s'étaler par terre, a ses pieds. Ryoko releva un sourcil. Wow, quel belle entrée en scène. L'autre avait vivement sursauté, pour finalement prendre une mine terrorisée. Zen, t'as juste un adolescent qui pèse a peine ses 50 kilos devant toi; y a pas a avoir peur. }

He bha, on dirait que t'as vu un fantôme..

{ Il pencha le tête de côté, un rictus légèrement amusé sur le visage. }

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Un fantôme ? Haha, très drôle. Ouais bah, en levant les yeux vers le visage de l‘adolescent en question, il n‘avait rien pour le rassurer plus que ses pieds. Il se laissa retomber sur le derrière, ses jambes légèrement repliée, sa main toujours plaquée contre sa bouche. Par contre, là, sur son visage, c‘était les sourcils froncés et son air questionné qu‘on pouvait remarquer, pas la peur. Non parce que, oui, ça arrivait à Masa’ de réfléchir de temps à autre, aussi. Un nouveau “Ah!”, alors qu’il pointait le jeune homme assis face à lui. Il se redressa bien rapidement et posa ses mains sur les genoux de l’autre, s’approchant considérablement, nez à nez avec lui. À vrai dire, là, il l’observait comme un attardé. Ouais bon, tant pis, après tout, Masao n’avait jamais eu d’ego ni d’orgueil à protéger. Ce qui le rendait, malheureusement, un peu naïf et con par moment, considérant le fait qu’il n’en avait absolument rien à foutre de ses réactions un peu bizarres. Il passa distraitement sa langue sur ses lèvres et un reflet de compréhension sembla traverser ses pupilles. Oui, voilà, c’est ça. Maintenant, c’était des étoiles qui passaient dans ses yeux. Mogami Ryoko, 16 ans, bizarre, étrange. De l’autre classe, juste en face de celle où on l’avait placé, 2 bancs derrière au cours du voyage et… bref.

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RYOKO! Mogami Ryokoo ~

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Il posa un doigt sur le front du jeune homme et repoussa les mèches de cheveux qui lui retombaient devant le visage, glissant son doigt au bout de son nez pour le pincer, bêtement. Puis, il se laissa retomber à ses cotés, sa main toujours sur sa cuisse. Comme ça, il avait l’air d’un père (enfin… une mère, peut-être) avec ses mains posées sur la cuisse de son fils, prêt à l’écoute. Il sourit.

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Hannww. C‘est trop bon de te rencontrer par hasard. Le destin, j‘en suis sûr.

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Ouais, il avait vraiment l’air con là, et n’importe qui n’aurait pas comprit la situation. Masa’ s’était renseigné dès qu’il l’avait vu. Il était seul, avait l’air bizarre, et, surtout, ce jeune homme semblait avoir la rage. Fin’, la maladie des vaches là, il ne savait pas trop comment l’appeler, mais avait associé automatiquement. Il avait désiré devenir son copain depuis un moment. Mais ce n’était jamais le bon moment, évidemment. Quelle belle occasion.

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{

RYOKO! Mogami Ryokoo ~

}

Bravo. Et je peux savoir qui t'es exactement ?

{

Hannww. C‘est trop bon de te rencontrer par hasard. Le destin, j‘en suis sûr.

}

Je t'arrête tout de suite, je te connais pas, tu me connais pas, et c'est très bien comme ça; alors tu restes a distance. Compris ?

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Masao fronça les sourcils lorsque l‘autre chassa sa main de sa cuisse. Bah oh, fallait pas s‘énerver hein, Masao n‘avait rien de bien méchant. Puis, dans les conditions où ils étaient, la politesse, franchement… elle pouvait aller se balader ailleurs. Et avec ses airs grotesques, il n‘était pas en position de parler de politesse. Masa croisa simplement les jambes et s‘appuya contre la paroie du bus, les bras croisé également. Il n‘allait quand même pas se rapprocher de lui, il n‘était pas si con. Il n‘avait jamais été une personne bien emmerdante et qui s‘amusait à suivre les autres pour les énerver. Ça, c‘était de mise. Qui il était, mh ? Non, mais, c‘était normal qu‘il ne le connaisse pas. Après tout, il n‘avait pas encore eu le temps de se taper toute l‘école, fallait le laisser s‘intégrer en premier. Avec ce voyage, c‘était pas la chose la plus facile au monde, soit dit en passant. Mettant les idées déplacées de coté, il laissa l‘autre parler sans répondre. Eh ben, t‘attend quoi ? Que j‘aille la frousse parce que tu parles comme un pirate mal élevé ? Peuh. Un sourire se glissa sur les lèvres du jeune homme, qui se décolla de la paroi pour se mettre sur pieds. Non, tu rigoles ? Mais Yoshida n‘avait jamais été une personne insolente ou quoi que ce soit, et il ne cherchait pas spécialement les embrouilles. Il laissa donc un silence pesant s‘installer alors qu‘il se plaçait devant le plus petit. Puis, au bout de quelques secondes - qui semblèrent durer une éternité - un rire s‘échappa d‘entre les lèvres de Masao. Il tapota la tête du petit chien enragé et lui adressa un sourire qui se voulait mi-compréhensif, mi-taquin.

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T‘es adorable.

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Puis, il tourna les talons, avançant lentement entre les bancs. Pourquoi s‘éterniser sur le sujet, si ça ne faisait que lui emmener des embrouilles ? Après tout, il n‘était pas là pour ça, mais pour trouver un abris. S‘il pouvait détendre l‘atmosphère, tant mieux. Si Mogami cherchait à se bagarrer ou à se prouver quelconque supériorité, il pouvait bien prendre la sortie, parce que ça ne fonctionnerait pas sur lui.

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Yoshida Masao. Je suis Masao.

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Il s’arrêta à mi-chemin, lorsqu’un objet argenté attira son attention, sous un banc. Il fronça un sourcil et se pencha pour le ramasser. Une petite boite, vraiment minuscule. Il l’ouvrit, sans faire de cérémonie. À l’intérieur se trouvait un papier, replié en millions tellement la boite était petite. Il le déplia, laissant l’objet argenté tomber par terre sans s’en occuper. C’était une lettre. Lorsqu’il lu la date, il écarquilla les yeux.

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Uwaah ~ il y a des gens qui sont ici depuis Juin 2006! Tu crois qu’ils sont tous morts ?

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Il tourna alors la tête vers Ryoko, l’air décontracté.

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{

T'es adorable.

}

Tu ne devrais peut-être pas toucher a ça..

{

6

}

Je me préoccupe pas tellement de savoir ce qu'ils sont devenu.. En revanche, j'ai vraiment pas envie de rester ici plus de 2 ans, moi.

{

}

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Tiens, il semblait s’être calmé… après tout, Masao n’avait rien fait de mal, non ? Alors il n’y avait pas de quoi s’énerver ou s’attirer des foudres. Il était là en paix, pas pour faire la guerre. Il sourit face à la réaction du plus petit après avoir entendu le 2006. Ouais, c’était plutôt étonnant… si Masa’ était resté décontracté, c’était surtout parce qu’il n’avait pas la franche impression qu’ils allaient rester ici si longtemps. Dans deux ans, il aurait presque 18 ans. Et puis ? Dans deux ans, il serait de retour dans le lit d’un homme père de 3 gosses et marié depuis une dizaine d’année. Ouais, c’est comme ça qu’il se voyait dans 2 ans… ça ne changeait pas vraiment. Il tourna la tête vers Ryoko qui, lui, était toujours assis. Rah, allez, lève toi spèce de feignant… il se rapprocha de nouveau. Ouais, il faisait un peu les 100 pas du coup, mais il avait besoin de se dégourdir les jambes. Il n’aimait pas vraiment faire du surplace, sauf lorsqu’il était vraiment extenué. Et, pour la peine, là, il n’était pas vraiment crevé… quoi que, si, en fait, mais les orages lui faisaient toujours peur au point de le réveiller. Il laissa la lettre retomber sur les cuisses du plus jeune - plus jeune de moins d’un an, certes, mais plus jeune tout de même - et s’appuya contre le dossier du banc, juste en face.

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Bah, de toute manière, dans 2 ans, soit je serai mort, soit je serai dans le lit d‘un vieux pervers.

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Il le disait d’un ton détaché, l’air de sérieusement y réfléchir, comptant même les options sur deux doigts. Au troisième doigt, il ouvrit la bouche, puis la referma, l’air de dire “nan, c’est tout, en fait”, puis replia son doigt dans sa main. Il hocha la tête pour lui-même et haussa les épaules, reposant son regard vers Ryoko. Puis, il réalisa ce qu’il avait dit et haussa un sourcil. Ha, un vieux pervers, ouais. De toute manière, l’autre ne le noterait certainement pas. Il soupira puis releva la tête, regardant à l’extérieur. Même si, de regarder la pénombre à l’extérieur, ça lui fichait la trouille… il avait toujours peur de voir un truc sortir du noir, de la forêt, ou bah de voir un fantôme, un truc du genre. Avouons-le, c’était un peu enfantin comme appréhensions, mais il n’y pouvait rien. C’était des peurs d’enfances qui restaient encrées. Il finit par briser de nouveau le silence, apparemment décidé à poursuivre la conversation, que l’autre le veuille ou non.

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De toute manière, je pense qu’on peut bien s’amuser ici, mh… Park, toi, et moi, c’est déjà bien sympathique.

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Cette fois, c’est sur les cuisses qu’il posa son regard. Puis, entre ses jambes. Et finalement, sur ses mains. Il murmura un truc, vaguement, sur le ton de « reste à voir ce que tu sais faire après. » Puis, il couronna le tout d’un sourire innocent.

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Quel avenir.. C'est bien superficiel, tout ça. Au passage, tu peux éliminer la première option, ça m'étonnerait que cette île soit si 'terrible' que ça..

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}

Qui a dit que je voulais m'amuser avec vous ? .. Rah, t'es tordu.

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Haa, j'ai compris. En fait, t'es un pervers, hein ? Ou un obsédé ? C'est pareil, en fait. Tu compte me faire quelque chose ? Non parce que tu peux deja oublier, si t'avais un truc en tête.

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» x RYOKO ;;