L'eau donne la vie | Masao

;; Park était debout, face à la chute d'eau qui, de temps à autres, à cause du léger vent, lui envoyait quelques fines gouttes d'eau sur le visage. Pourtant, ne se trouvant pas trop près, il ne se retrouvait pas trempé et ses vêtements restait sec. Il fixait son reflet dans l'eau, se penchant pour finir accroupis et y faire jouer le bout de ses doigts sur la surface de l'étendue liquide. Il n'avait pas vu Masao durant deux jours complets à présent. Pouvait-il dire qu'il lui manquait ? Oui, ce petit bout d'homme lui manquait. Il ne savait pas si c'était fait exprès ou pas, mais il pensait que ce n'était qu'un rêve. Un souvenir. Une hallucination. C'était ça, cette île était, quelque part, paradisiaque, finalement. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il rejetait la tête vers l'arrière, et sans s'en rendre vraiment compte, le visage de Masao fut remplacé par celui de son frère, disparu lui-même sur cette île. Il soupira, se laissant délicatement retomber vers l'arrière, se retrouvant ainsi allongé sur l'herbe. Il ouvrit de nouveau les yeux et observa le ciel un moment. Ses bras à l'horizontal, une jambe replié, l'autre étendue, il aurait parut pour mort, s'il ne respirait pas. Il attendit un long moment avant de se redresser, assis. Sa main effaçant de sa joue, une larme qui s'était mise à y glisser. Son frère, il ne lui manquait pas particulièrement, quoi que. Peut-être ne voulait-il simplement pas se l'avouer, mais savoir où il était, s'il était encore ou non en vie. Des tas de questions taraudaient son esprit et, il devait l'avouer, il saturait. Il ne fut même pas alerté par les pas qui s'approchait. Où il ne voulait pas y faire attention. Serait-ce quelqu'un comme Ryo' à venir lui perturber sa tranquilité ? Son bras se posant sur son genoux replié, il s'amusait à couper en fin morceau, un morceau d'herbe qu'il avait arraché en se relevant, son regard rivé sur la chute d'eau. Aujourd'hui, il s'était coiffé à la va-vite, ses cheveux plutôt ébourriffé qu'autre chose. Il n'avait pas de gel, ni de laque, alors autant dire que bien se coiffer, ici, était chose difficile.

Il se releva finalement, effaçant une nouvelle larme, dès qu'il sentit un contact froid sur son épaule découverte à cause de son pull trop grand. Pull noir qu'il avait trouvé dans une valise qui n'était même pas la sienne, pull dix fois trop grand pour lui et dont les manches recouvrait pratiquement entièrement ses mains. Un jean pourtant moulant, de même couleur que son pull. Il avait donc sentit un contact froid. Une goutte, puis deux et ensuite, la pluie commença à réellement tombé. Ses larmes se confondant avec l'eau du ciel. Il renversa un instant la tête en arrière, laissant le ciel le recouvrir de ses larmes. Tout le monde semblait nostalgique aujourd'hui, même la nature. Puis il se retourna, distinguant alors une personne, entre les arbres, qui marchait dans sa direction. Cette personne, il la reconnu et il leva un instant sa main à son visage pour en essuyer ses larmes, mais l'eau de la pluie s'y était confondu, ainsi, il ne paraissait pas avoir pleurer. Il rabaissa donc son bras, pendant le long de son corps, alors que son regard était fixé sur le jeune homme. Masao. Son regard, d'ailleurs, trop absorbé, il ne faisait même plus attention à la pluie qui collait ses cheveux quasiement devant ses yeux. Masao... Son rêve réapparaissait. L'île lui offrait de nouveau de ses charmes paradisiaque.

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À genoux par terre, Masao n’avait rien de mieux à faire que de fouiller dans sa valise. Il ne savait pas vraiment d’où ça venait… un grand kimono, noir et rose. Il le regardait avec de petites étoiles dans les yeux. Il avait toujours rêvé de porter un truc si beau. S’il avait été une femme, probablement aurait il pu se le permettre. Non ? S‘offrir à un homme, d‘une manière qui ne paraissait pas vulgaire. Pourtant, Masao n‘aurait jamais donné sa place, il était bien dans sa peau et ne désirait en aucun cas devenir une femme. De ses baguages, il sortit un petit sac dans lequel il avait emporté un petit miroir, puis des crayons de maquillage de toutes les couleurs, du noir au rose brillant. Il sourit, puis déposa le petit miroir sur la table de chevet en piteux état sur son bureau. C‘est après s'être appliqué de longues minutes qu'il regarda le résultat de son maquillage noir et argenté. Il regarda la pièce autour de lui, puis se glissa hors de ses vêtements avant d‘enfiler le kimono en question. Il lui allait parfaitement. Il glissa ses mains dans ses cheveux blonds, affichant une moue. Son regard se posa sur toutes les petites tables prêt des lits, jusqu'à ce qu'il tombe sur celle d‘une fille, sa voisine. Ah. Il y avait une barrette, là, déposée juste comme si elle l‘attendait. Il la prit délicatement et la glissa dans ses cheveux, les remontant délicatement. C‘était ridicule, sûrement. Mais il se trouvait étrangement joli. Des pas s‘arrêtèrent derrière lui, et Masao se figea, les yeux écarquillés. Des rires. Il resserra ses poings contre le tissus de son vêtement. Qui est cette jolie fille, là ? T‘en penses quoi, Kei’ ? Masao baissa alors la tête et se dépêcha à sortir du camps, laissant toutes ses choses par terre, s‘échappant du rire des deux garçons. Ha… vraiment malin. Il pleuvait à l‘extérieur. Mais tant pis. Masao couru jusqu'à la forêt, et plus encore. Jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à ne plus être capable de marcher, ses pieds nus se blessant un peu plus à chacun de ses pas. Il s‘arrêta au bout d‘un moment, la tête basse. Il se sentait complètement ridicule, humilié. Il ne pouvait pas rentrer comme ça. Ça avait été totalement idiot. Il sentit alors des goûtes d‘eau plus chaude glisser le long de ses joues, contrastant avec la pluie froide. Il essuya automatiquement ses joues, se réprimandant intérieurement. Tu n‘es plus un gamin, Masa’, ne fait pas de tes caprices ridicules…

Le bruit de l‘eau attira son attention. Il releva la tête et aperçu la chute, plus loin. Il pinça les lèvres et regarda ses pieds, maintenant grafignés à cause des branches et sales à cause de la terre et de la boue. Il soupira, mais usa de ses dernières forces pour traverser la forêt. Ou, plutôt, ce qu'il restait de la forêt. Il arriva bientôt sur l‘herbe qui, mouillée, nettoya la boue de ses pieds. C‘était vraiment magnifique. De loin et de prêt. On aurait dit que le paradis, c‘est ici qu'il se trouvait. Tenant les pans de son vêtement. Masa‘ leva la tête vers le ciel, un mince sourire au coin des lèvres. C‘est vrai, tout le monde avait l‘air nostalgique, aujourd'hui, même l‘île. Même le temps pleurait. Il fit quelques pas avant de baisser la tête, réalisant alors qu'il y avait une personne devant lui, à quelques mètres. Assez proche pour reconnaître qui était la personne. Il écarquilla les yeux et se tourna de dos.

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Ne me regardes pas.

;; Park observa la tenue que portait Masao avant de s'avouer que, même si c'était sortit de l'ordinaire, ça lui allait plutôt bien. Il allait s'avancer quand Masao se retourna dos à lui, parlant d'un ton précipité. Ne me regardes pas. Il s'arrêta aussitôt, reposant son pied au sol, pied qui s'était levé pour marcher en direction du plus jeune. Son sourire disparut alors lentement. L'île paradisiaque lui en voulait-elle ? Pour lui, Masao n'était qu'un rêve. Une hillusion de la part de l'île, pourtant, il ne méritait rien d'aussi bon. Passons. Il soupira, glissant ses mains dans ses poches, détournant alors le regard, comme le lui avait demandé Masao.
Sympathique retrouvaille..

;; Après un petit temps de silence, il se retourna à son tour, faisant de nouveau face à la chute d'eau. Il fixa le sol puis l'eau et tourna la tête sur le coté, comme s'il pensait pouvoir le voir de nouveau, mais il n'y parvint pas, c'est pourquoi il reporta son regard sur son reflet. Pourquoi ne pas le regarder ? Il rentra sa tête dans ses épaules, observant la chute de l'eau, alors qu'il se balançait légèrement sur ses pieds. Bon, très bien, si je ne dois pas te voir.. Tu ne me verras pas non plus. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire, en fait, à ce jeune homme ? Il haussa les épaules, relevant la tête pour que, de nouveau, la pluie frappe son visage.
Je n'ai plus le droit de te regarder ? Ni même le droit de te toucher ? Si tu le désires..

;; Qu'est-ce que Park pouvait en savoir. Comment aurait-il sû que des garçons c'étaient déjà moqué de Masao ? Comment aurait-il pu savoir que Masao avait juste peur que Park en face de même ? Park pensait juste que Masao... avait pris l'autre soir pour un soir comme les autres. Juste pour ne pas être seul. Et maintenant qu'il avait trouvé d'autre personne, Park ne servait à rien, hein ? Deux jours sans nouvelles..
Park se retourna et se déplaça, cette fois, d'un pas déterminé, sans un regard pour Masao. Après tout, ce dernier le lui avait demandé, non ? Il passa au coté du blond, près à s'enfoncer dans la forêt pour partir. Gros malentendu. Gros quiproquo. Quand il passa à ses cotés, il lui murmura, tout en continuant sa marche.
Ce kimono te va très bien..

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Masao n‘osa pas dire un mot, ne serait-ce qu‘un. Il n‘osa pas répondre à aucune des questions, ou quoi que ce soit, de l‘autre. Il baissa simplement la tête, se sentant coupable. Non, c‘est vrai, il ne pouvait pas savoir. Mais il pouvait quand même essayer de considérer la chose un peu. Masao se fit alors la réflexion. Park était sûrement un jeune homme très impulsif, qui ne réfléchissait pas toujours. Mais Masao n‘était pas spécialement mieux, alors il n‘avait aucun droit de reproche. Il lissa les pans de son kimono. Pourquoi tu restes là, idiot ? Si tu as tellement honte, tu devrais partir. Mais, non. Il restait figé. Et plutôt, ce fut Park qui avança le premier. Masa‘ était certain qu‘il n‘allait pas continuer, qu‘il allait simplement s‘arrêter et ne pas faire attention à ce qu‘il lui disait. Ce kimono te vas très bien. Masao releva la tête, juste pour voir Park qui continuait. Non. Non. Une petite voix hurlait tout au fond de lui-même. Vas-y, retiens le. Il tendit les bras et attrapa Park à la volée, mais comme il était déjà en route, Masao ne put empêcher la chute. Il tomba à genoux, derrière lui, ne lâchant pas son bras, arrêtant Park. Il baissa la tête, incapable de le regarder en face. Et maintenant que tu l‘as retenu, que veux-tu faire ? Ce n‘est pas comme s‘il comptait pour toi de toute manière, non ? Tu ne vas pas te faire des idées avec un quelconque lien qui n‘existe pas, mh ? Qu‘est-ce que tu sais de lui ? Son prénom. Et le fait qu‘il voulait faire de toi sa chose. Mais il a changé d‘idée en cours, non ? Alors, c‘est peut-être un lâche. STOP. Masao ouvrit les yeux et leva la tête pour regarder Park. D‘accord. D‘accord, regarde moi si tu veux, mais ne part pas. Je suis désolé d‘être parti. Mais comme je n‘ai pas le courage de te le dire… Masao senti une autre larme couler le long de sa joue.

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Ne te moques pas de moi! Je sais parfaitement que c‘est horrible, pas besoin d‘en rajouter, idiot!

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Son regard se transforma en quelque chose de triste. Il n’avait pas vraiment de regret, il ne voulait simplement pas qu’il s’en aille comme ça, sans lui. Il tira sur le bras de Park, comme pour accentuer ce qu’il disait. Idiot, idiot, idiot. Idiot. Même s’il savait parfaitement qu’il ne le brutaliserait pas avec une force si minime. Il lâcha son bras au bout d’un moment et tira sur sa jambe, l’obligeant à s’agenouiller face à lui. Il laissa un sanglot s’échapper, puis s’approcha de lui, passant automatiquement ses bras autour de son cou pour le serrer contre lui.

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Si tu pars, je te tues, imbécile!

;; Park passa au coté du jeune homme, jusqu'à sentir une main l'attraper, le faisant se raidir, serrant le point. C'est rien, Park, ce n'est que Masao. Il se détendit alors, jusqu'à entendre l'autre tomber derrière lui. Il se retourna alors automatiquement, le regard inquiet, essayant tout de même de paraitre quelque peu indifférent. Le savoir au sol. Il s'était peut-être fait mal ? Il se mit face à lui jusqu'à entendre sa réplique. Ne te moques pas de moi! Je sais parfaitement que c‘est horrible, pas besoin d‘en rajouter, idiot! ~Hein ? Le visage de Park sembla devenir plus tendre. Alors comme ça, tu pensais que j'allais me moquer de toi ? Ca explique tout... Il se laissa tirer et tomba, à son tour, à genoux sur le sol. Il le regarda puis soupira, affichant un air mi-ennuyé, mi-amusé.
Baka. Si je voulais me moquer de toi, je ne m'en serais pas caché. Mais ce n'est pas le cas. Je le pensais vraiment.

;; Park l'observa un moment, laissant sa main frôler ses cheveux relevé. Puis il sentit des bras l'entourer, le faisans frissonner désagréablement. ~C'est encore Masao, Park, calme." Il se laissa aller contre ce dernier, souriant légèrement, cette fois. Je pourrais partir, juste pour que tu ressentes ce que ça fait. Mais je ne le ferais pas, parce que je n'aurais pas le courage. Park s'agrippa au Kimono de Masao alors que ce dernier le menaçait. Un léger rire s'échappa des lèvres de Park qui recula son visage pour le regarder, l'eau de pluie leur collant les cheveux à leur peau.
Tu n'en a pas trouvé un, pour moi ?

Une petite moue alors que, de ses doigts, il frôlait le tissus du Kimono. C'est vrai, ça serait amusant de les voir, les deux, ainsi déguisé. Passons. Park releva son regard pour plonger le sien dans celui de Masao et caresser ses joues, effaçant l'eau et ainsi, ses larmes.

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Baka. Et c’était lui l’idiot ? Masao ne répondit rien, encore une fois. Il voulait juste rester dans ses bras et l’empêcher de le quitter, alors il serrait très fort pour ne pas qu’il puisse s’enfuir. Et puis, s’il décidait de partir, tant pis, Masao le suivrait jusqu’à s’en fendre les poumons. Bon. Chose décidée. Lorsque Park se recula en douceur, Masao baissa la tête. Il n’avait pas tout à fait le courage pour le regarder en face, de toute manière. Il regardait ses doigts qui, à présents, s’entremêlaient. En trouver un pour lui ? Quoi ? Masa’ releva la tête, fronçant un sourcil, l’air questionné. Il se demandait bien ce qu’il pouvait y avoir d’amusant à ça, si ce n’était que le fait qu’ils allaient se faire pointer du doigt et qu’on rirait d’eux. Or, Masa’ n’avait pas spécialement apprécié l’entrée des deux garçons dans le camps… le plus jeune était tellement perdu dans ses pensées qu’il en sursauta presque lorsque la main de Park se posa sur sa joue. Il pinça les lèvres et ferma les yeux en douceur, appuyant un peu plus sa tête contre la main du plus vieux. C’est fou ce qu’il se sentait bien lorsqu’il le touchait. Mais c’était tellement ridicule, en même temps. Masao se sentait stupide. Il n’avait pas le droit de se sentir comme ça face à Park. De une, parce qu’il ne le connaissait pas encore suffisamment et, de deux, parce qu’il n’avait jamais vécu ce genre de trucs. Allez, et puis quoi encore… il finirait par tomber amoureux, c’est ça ? Complètement ridicule. Des bêtises. Lorsqu’il ouvrit les yeux, cependant, un petit sourire dessina le coin de ses lèvres.

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Ne, tu n‘es pas assez beau pour te permettre de porter des trucs comme ça…

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Il lui adressa une grimace pour le taquiner et se redressa du mieux qu’il le pouvait. Un rire cristallin s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’il reculait d’un pas, puis de deux, regardant Park directement dans les yeux. Tu viens ? Tu m’attrapes ? Masa’ se tourna et, tenant toujours les pans du kimono entre ses mains, il se mit à courir. Ou, du moins, marcher du plus vite qu’il le pouvait, sans glisser et tomber par terre. Il s’arrêta devant l’eau. Il ne perdait rien, il était déjà trempé et nu pied. Il releva un peu plus les pans du kimono et plongea ses pieds dans l’eau, avançant de quelques pas. L’eau n’était pas profonde, et il n’y avait pas beaucoup de courrant. Il regarda ses pieds au travers de l’eau. Elle était vraiment très claire. Il s’avança encore un peu plus vers la chute, mais s’arrêta, un mélange de peur et de curiosité. Puis, il se retourna vers Park.

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Tu viens ? Trouillard!

;; Park le laissa contre lui, laissant parfois ses doigts courir le long de son dos, histoire de l'apaiser. Pas besoin qu'il le suive, Park restait là. L'idée de partir s'était évaporé en même temps que sa colère pour ce dernier. Il n'était pas rancunier, sauf cas exceptionnel, mais pour ce qui était de Masao, il n'arrivait pas à lui en vouloir. Etrange. Bref, il écouta sa petite insulte qui restait gentille puisque c'était une taquinerie. Mais Park ne put s'empêcher de donner une petite tape sur l'épaule de Masao.
Je suis sûr que ça m'irais très bien !

;; Puis il lui tira la langue, d'une façon très gamine. Etre montré du doigt ne le gênait pas. Il s'en fichait de l'avis des autres. Ceux qui ne savait pas s'amuser était d'un ennuis... Park, lui, vivait sa vie pleinement quand il en avait l'occasion. Rarement, donc. Il se redressa avant de voir Masao s'éloigner. ~Tu vas où ?" La réponse à sa question, il souhaitait qu'il lui court après ? Il s'avança de quelque pas avant de lui courire après, s'arrêtant une fois qu'il fût au bord de l'eau. Hein ? Mais elle est froide ! Allons, Park, ne joue pas ta petite tapette. Il ôta alors ces chaussures, chaussette, remonta son pantalon jusqu'à ces genoux et s'avança dans l'eau, frissonnant en sentant le liquide frais envelopper ses pieds puis ses chevilles et enfin ses mollets. Il s'arrêta non loin de Masao avant de, de son pied, lui envoyer un peu d'eau sur lui. Juste un peu, histoire de se venger. Un léger rire, puis il s'approcha de lui plus rapidement, l'attrapant et le serrant contre lui, venant lui murmurer à son oreille.

Tu croyais échapper au trouillard ?

;; Il lui adressa un fin sourire avant de se tourner face à la cascade. C'était beau vu d'ici, mais dangereux à cause des forts courants, ne ? Il s'avança de quelques pas, évaluant un peu tout ça, puis regard Masao. Il y avait bien un petit coin de la chute qui semblait innoffensif et l'eau qui y tombait ne semblait pas être forte. Au moins, il prendrait une douche tout en s'amusant. xD Il lui fit signe de venir le rejoindre et à son tour, il se dirigea vers ce coin de la chute. Tant qu'il ne s'approchait pas de la grosse chute, ils ne risquaient à peu près rien.

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C‘est vrai que l‘eau était froide… Masao était, d‘autant plus, un peu plus petit que Park. L‘eau lui arrivait donc presque aux cuisses, et le kimono était, irréversiblement, touché par l‘eau. Tant pis, de toute manière, il ne comptait pas le reporter, et il ne savait pas d‘où il venait… Masa sursauta lorsque Park lui envoya de l‘eau. Brr, c‘était vraiment très froid. Pas de doute, ils allaient être tous les deux malades. Super. Il se laissa attraper sans résistance, souriant à ses mots. Ouais, il savait parfaitement qu‘il ne lui échapperait pas, et c‘était tant mieux comme ça. Lorsqu‘il se détacha de lui, Masa fronça les sourcils. Mais reste, reste avec moi, contre moi. Il continuait son chemin et s‘approchait de la chute. Ouais, pas si trouillard que ça, hein ? Yoshida n‘avait pas spécialement envie de s‘approcher plus. Mais il repéra le même endroit que lui. Et, bien qu‘anxieux, il se laissa convaincre et s‘approcha de lui. Avant toute chose, il attrapa distraitement la main du plus vieux et le suivit jusqu‘à l‘endroit en question. Il regarda autour de lui. Derrière la chute, une grotte qui ne semblait pas particulièrement rassurante. Non, Masao n‘irait pas là dedans. Puis, c‘était beau ici… c‘était comme si tout était bleu. Le paradis sur terre, oui. Voilà, ils l‘avaient trouvé. Masa laissa aller la main de Park et se dirigea vers la paroi de pierre que cachait la chute. Ici, ils recevaient beaucoup d‘eau. Mais pas assez pour être noyés, de toute manière. Il posa ses mains sur la pierre, d‘où ruisselait de l‘eau. Il sourit. Puis, il se tourna, ayant laché les pans de son kimono depuis déjà un moment. Plus besoin de le tenir, maintenant, c‘était inutile. Il s‘appuya contre le mur et adressa le même sourire à Park. Il lui fit signe de s‘approcher avec un doigt. Mais il ne lui laissa pas le temps de réagir, l‘agrippant et l’emmenant vers lui. Nez à nez, il plongea son regard dans le siens.

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Tu m‘as manqué.

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Malgré la proximité, Masao n’osa rien faire. Il crevait d’envie de l’embrasser, de le serrer contre lui. Mais il devait mettre ses envies de coté. Il n’en avait pas la permission, après tout. Il n’avait jamais eu l’habitude de faire d’un individu un régulier ou quoi que ce soit. Ça devait être cette île, qui lui faisait perdre la tête. Il ouvrit les lèvres, tout prêt des siennes, mais se recula au bout de quelques secondes. Puis, il lâcha son emprise, et rigola de nouveau. Après tout, Masao se connaissait… il avait toujours eut ces envies, ces manies… c’était peut-être simplement ça. Il s’écarta et se laissa retomber sur le mur, ne le lâchant toujours pas du regard.

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Et moi, je t’ai manqué ?

;; Park l'emmena avec lui, le tenant par la main. Il n'oserait même pas le lâcher, et puis, il aimait sentir la main de l'autre dans la sienne, c'était particulièrement rassurant. Il était là, revenu, pourquoi le perdre une seconde fois ? Même si ça finirait par arriver un moment ou à un autre. Puis Masao le relâcha, pour se diriger contre la pierre. Une grotte ? Non, c'était mieux sous l'eau, et puis on ne savait pas se qu'abritait une grotte si sombre. Masao lui souriait, Park tentait de garder son sérieux. Tu me cherches, hein ? Puis un appel, et automatiquement, Park sembla s'avancer comme hypnotiser. Cependant, il ne put aller bien loin quand Masao l'attrapa, faisant plaquer leur corps l'un contre l'autre. Décidemment, Masao aimait les contacts plutôt sauvage. Un léger sourire et Park se penchait déjà sur ses lèvres, sans les lui prendre. Il voulait y goûter encore, juste une fois. Après tout, ça ne faisait de mal à personne, ne ? Tu m‘as manqué. La vague de chaleur qui traversa le corps de Park le fit frissonner, contrastant avec l'eau fraiche à ses jambes. Il frémit de nouveau en sentant les lèvres de Masao si proche. Et avant même qu'il n'est pu les attraper, se dernier se reculait déjà contre la pierre. Et moi, je t’ai manqué ? Vexé, Park réprima une mine boudeuse alors qu'il se penchait pour se laisser tomber vers l'avant, se retenant de ses mains contre le mur de chaque coté du visage du plus jeune. Je ne te laisserais pas t'échapper.
Affreusement.

;; Il n'allait pas le laisser s'échapper une fois de plus, et sans lui demander son autorisation, sans lui laisser le temps de réagir non plus, il pressa ses lèvres contre les siennes, l'embrassant enfin. Ca faisait beaucoup de bien. En fait, pour être franc, ça le soulageait de se savoir ainsi contre lui. Il était bien il faut l'avouer et il semblait vivre quelque chose de particulier en ce moment comme s'ils étaient ensemble sans vraiment l'être. Plutôt comme un faux couple, ou deux personnes s'attirant mais refusant leur amour d'un coté comme de l'autre. Plutôt compliqué à expliquer, soit. Il retira ses lèvres des siennes, et le regarda, un sourire en coin. ~Je t'ai eu..." Puis il plongea son regard dans le sien sans s'empêcher d'être inquiet pour le plus jeune.
Tu n'as pas froid ?

( Affreusement. Lorsque ses lèvres se posèrent sur les siennes, une grosse vague de chaleur l'envahit. C'était trop bon, il n'y pouvait rien. Il glissa ses mains sur la peau du plus vieux, dans son cou, prêt de sa nuque. Si Masao devait choisir un mot pour décrire le courant qui passait entre les deux, il aurait sûrement choisi « intense ». Mais ses lèvres le quittèrent bien trop rapidement. Il mordilla sa lèvre inférieure après le coup. Il devait s'empêcher de recommencer. C'était presque une promesse non-écrite qu'il s'était fait à lui-même. Il ne couchait pas avec des gens pour leurs faire du mal. S'il s'attachait trop à Park, et vice-versa, ça allait faire mal d'un coté ou d'un autre, au bout du compte. Ça allait faire mal parce que Masao savait parfaitement qu'il n'arriverait pas à se retenir de sauter sur le premier inconnu, et qu'il recommencerait à toutes les fois, à toutes les chances qu'il avait. Il ne se priverait pas, n'y arriverait pas. On pouvait presque dire que c'en était une maladie, chez lui... mais, au fond de lui, il en avait envie. Et plus que tout. Ça lui broyait les entrailles, il avait envie de le sentir. Sur lui, contre lui, en lui. Partout. Toujours, tout le temps. Mais cette petite règle qu'il s'était fait, ne jamais s'attacher à personne. Il savait très bien que, quoi qu'il se passe maintenant, il ne pourrait s'empêcher de vouloir le revoir. Encore et encore. Et s'ils commençaient ça, ça deviendrait une habitude. Une mémoire. Des souvenirs. Un secret partagé. Il savait parfaitement où ça mènerait. Il tourna donc sa langue sept fois dans sa bouche, et repoussa doucement le plus vieux. Tu n'as pas froid ? Si, j'ai froid. J'ai froid parce que j'ai envie de toi, besoin en quelques sortes, mais tu n'as pas besoin de le savoir, ça... )

Non... je vais très bien, Park ~

( Un doux sourire pour fausser la vérité. Masao se retourna, longeant le mur de pierre, à présent derrière la chute qui se faisait plus forte. Mais de là, tant qu'il ne dérapait pas vers la chute en question, il ne courrait aucun danger. Il baissa la tête pour regarder son reflet dans l'eau. Image brouillée par le courant. Il pouvait voir ses pieds, puis le Kimono qui devenait pesant à force, mais qui flottait quand même au niveau de ses cuisses. Il soupira, presque silencieusement, et leva la tête, pour regarder la pierre sur laquelle il avait posé sa main. Il fit glisser ses ongles sur la surface. Au bout de quelques secondes, il finit par se retourner vers Park. Ses doigts étaient congelés, le bout de son nez rougissait probablement à cause du froid. Il ne voulait pas éloigner Park, mais ne voulait pas non plus l'approcher trop de lui... un cercle vicieux dont il ne pouvait réellement s'en sortir. Son regard se plongea distraitement dans celui de Park alors qu'il réfléchissait. Il notait chacun de ses traits, chacun de ses regards, chacune de ses moues... pour que son aîné ne tente pas de s'approcher trop de lui, devait-il lui expliquer les choses ? Avant même de réfléchir, les mots quittèrent ses lèvres, de leurs propres volontés. Comme une obligation. Pas lui qui décidait. )

Park... est-ce que tu sais pourquoi ma mère m'a envoyé ici ?

;; Park ne savait pas pourquoi, mais il sentait un poid en lui. Un poid qui commençait doucement à devenir plus pesant, le faisant, peu à peu, cesser de respirer. Parfois, il n'arrivait plus à trouver l'oxygène et tout ça quand il pensait à Masao. Allait-il mourrir à force de ne plus pouvoir ainsi respirer dans les normes de la condition de vie ? Le contact chaud du corps de Masao contre le sien, disparut quand ce dernier s'éloigna de quelques pas. Park resta sur place, s'adossant à la pierre, là où s'était trouvé Masao quelques instants avant. Non... je vais très bien, Park Quelque chose en moi, me dit de ne pas te croire. Etrange sentiment qui le pesa un peu plus alors que son coeur réprima une douleur. Il s'emballait, comme de peur, peur de quelque chose qu'il n'arrivait encore pas à comprendre. Etrange, il chassa tout ça de son esprit, regardant l'eau qui recouvrait ses pieds. Park... est-ce que tu sais pourquoi ma mère m'a envoyé ici ? Park releva la tête, son regard se perdant dans celui du plus jeune. Il aurait pu lui répondre simplement qu'il ne le savait pas, et ça aurait été la vérité. Il ne connaissait pas sa mère, et il n'aurait pas pu deviner les intentions de cette dernière. D'ailleurs, elle n'avait pas dû penser mal, c'était une mère après tout. Elle lui avait donné la vie, et si elle ne l'aimait pas, elle ne l'aurait pas garder, n'est-ce pas ?
Peut-être parce qu'elle pense que tu en as besoin, quelque part. Elle ne pensait sûrement pas mal.

;; Pourquoi était-il venu, lui ? Parce qu'il recherchait son frère, sans aucun doute, et parce qu'il aurait aimé le ramener à sa mère. Elle l'aimait tellement son "Neko" comme elle l'appelait. Mais depuis qu'il était partit, il n'était plus revenu. C'est de là que Park avait décidé de partir, pour voir de nouveau le sourire éclairer le visage de sa mère, même si ce n'était pas lui qui le provoquait. De toute façon, il n'avait jamais réussis à la faire sourire. Park, à cette pensée, eut un léger sourire sarcastique avant de baiser la tête vers l'eau, de nouveau. Ca en devenait comique. Il voulait faire sourire sa mère, sans que ce sourire ne vienne de lui. Où est la logique ?
Il renversa la tête en arrière, posé contre la pierre, fermant les yeux. Seul le bruit de la chute d'eau le rendait serein, même si, il en était persuadé, les bras de Masao aurait eut un effet meilleur. Il ne pouvait pas lui courir après. Par principe, il ne pouvait pas tomber amoureux, qui plus est, d'un garçon. Et puis, il ne le connaissait même pas, ce Masao. Qui il était vraiment ? A trop réflechir, il allait finir par en avoir mal au crâne.

( Un sourire. C'était bien naïf comme réponse, tout ça... oui, il n'y avait aucun doute, sa mère l'aimait. Elle avait eut peur pour lui et avait fait ce qu'elle croyait de mieux. Pourtant, le mieux n'était pas tout à fait l'option qu'elle avait choisi. Répondre par une réponse qui semblait tout expliquer juste pour détourner le sujet. Masao était habitué à ce genre de réponses, mais ne s'était pas attendu à celle-là de la part de Park. De toute manière, il n'avait rien à éviter, pas à ce que Masa sache, en tout cas. Il ne connaissait pas la réelle raison de sa venue ici, de son déménagement, de sa présence dans l'école. Mais vu leurs petites discussions, il y avait de cela deux jours - ou plutôt les courts échanges de mots - Park devait bien avoir un doute. Et qu'est-ce qu'il penserait, si Masao lui disait la raison pour laquelle il le fuyait, présentement ? Il serait probablement dégouté, non ? Peut-être qu'il se dirait, même, que Masao avançait les choses un peu trop loin. C'est vrai, au fond, rien ne lui disait que Park ne voulait pas Masao une fois, et se débarrasser de lui par la suite... cette idée lui sembla affreuse, pour une fois. Un coup au coeur. Son sourire disparu, laissant place à un air grave. Lui qui profitait du lit des autres dans l'intention, ou plutôt, en sachant qu'il se ferait jeter dehors par la suite... c'était différent, cette fois. Un frisson désagréable parcouru son corps alors qu'il baissait de nouveau la tête pour regarder l'eau. Il pouvait sentir ses doigts se congeler, sa peau devenir encore plus blanche et ses lèvres presque mauves. Il les pinça d'ailleurs ensemble. Secrètement, il espérait que Park viendrait de nouveau à lui. Il espérait qu'il le prendrait dans ses bras et le réchaufferait. Qu'il fasse ce qu'il veule, tant qu'il était prêt. Mais c'était profondément lâche, puisqu'il savait bien que si Park venait à lui, c'est sur lui qu'il pourrait rejeter tout le blâme après. C'est fou ce qu'il n'avait pas envie de lui faire du mal. C'est fou ce que les idées étaient contradictoires, dans sa tête. Il se demanda, un instant, s'il n'était pas hypocrite, au fond. )

Oui, tu as raison, c'est probablement ça... mais c'est bien naïf comme façon de voir les choses.

( Il se laissa alors retomber sur ses genoux, l'eau lui arrivant un peu au dessus de la taille. C'était un peu involontaire. Au départ, il voulait simplement se pencher. Peut-être qu'en s'habituant à l'eau, il retrouverait un peu de chaleur corporelle. Mais, au final, il s'était laissé retomber à genoux. Il s'assit sur ses talons, s'amusant distraitement avec l'eau. Mais plus le temps passait, plus le froid semblait percer ses os. Il ne faisait pas chaud, aujourd'hui, au final. Et ça allait en empirant, pensa-t-il. En même temps, on ne se baigne pas dans une chute d'eau en pleins mois d'octobre, normalement... il soupira avant de relever la tête vers Park. Regarde moi, allez. Ton regard suffit à me réchauffer. )

Elle m'a envoyé ici dans l'espoir de réparer mon comportement indécent. Mais ça ne fonctionnera pas, c'est connu... je doute que tu n'aies envie de toucher à un adolescent qui se soit fait passé dessus par des hommes qui font le double de ton age.

;; Park savait bien que les bonnes choses finissaient trop rapidement. Il ne se faisait pas d'illusion, Masao s'éloignera avec le temps, comme il s'est toujours passé quand Park était en compagnie d'un homme. Coucher avec une personne, par la suite devient trop banale, quotidien, et on s'en lasse. Masao se lassera. Voila pourquoi, peut-être, Park ne voulait pas se donner tout de suite. Il en avait pourtant l'envie, juste pour voir ce visage tendu par le plaisir, la voix de Masao faisant savoir son plaisir. C'était peut-être égoïste, mais il aurait aimé ne l'entendre que pour lui, un moment seulement ou plus longtemps.. Oui, tu as raison, c'est probablement ça... mais c'est bien naïf comme façon de voir les choses. Park releva la tête, ne prenant pas la peine de dégager la mèche de cheveux qui s'étaient glissé devant ses yeux. Il rentra seulement sa tête dans ses épaules, remontant son t-shirt sur ses épaules, bien que celui-ci soit trop grand, il avait froid. Ses lèvres bleutées, il répondit d'une voix partagé entre l'amusement et l'ironie.
J'ai toujours été trop naïf.

;; C'était vrai, la preuve encore maintenant. Il détourna le regard sur la chute d'eau. A l'entente d'un bruit d'eau, il s'aperçut en regardant le plus jeune, qu'il venait de tomber à genoux dans l'eau. ~Tu vas avoir froid, Baka. Park se décolla de la paroi rocheuse, interrompu par les paroles de Masao, de nouvelles paroles qui semblaient le tuer. Enfin, c'est son visage sans sourire, l'air absent, qui le prouva. Elle m'a envoyé ici dans l'espoir de réparer mon comportement indécent. Mais ça ne fonctionnera pas, c'est connu... je doute que tu n'aies envie de toucher à un adolescent qui se soit fait passé dessus par des hommes qui font le double de ton age. D'autre on touché à Masao, et rien que cette idée le répugnait. Non pas parce qu'il trouvait Masao dégoutant, mais juste parce qu'il y en a qui on osé souillé le corps du jeune homme. Il s'approcha, d'un pas décidé, et à son tour se laissa tomber dans l'eau, pour attraper le corps de Masao et le serrer contre lui, ne laissant même pas l'autre réagir. D'un souffle court, surpris par la fraicheur de l'eau, légèrement tremblant, il osa dire quelque peu se qu'il pense, ou peut-être que ses paroles étaient sortient sans même qu'il ne puisse les retenir.
Croire cela de moi montre à quel point tu as un jugement bien basique de moi. Je n'en ai pas peur... Je n'ai pas peur de te toucher, je n'aurais pas peur non plus de t'embrasser si l'envie m'en prends. Mais je ne suis pas comme les autres, moi je ne veux pas jouer avec toi pour quelques heures seulement.

( Masao se laissa attraper par Park. Même, il ferma les yeux en se sentant pressé contre lui, soulagé, en un sens. Il prit un moment avant de réagir, passant ses bras autour du cou du plus vieux. Ses paroles créèrent une boule, bien au fond de sa gorge. Il ne pouvait pas réellement répondre à ça. Qu'est-ce qu'il pouvait lui dire ? Ça lui faisait vraiment plaisir, au fond, d'entendre ça. Mais en même temps, ça confirmait toutes ses craintes. Pourquoi tu n'essaies pas, Masao ? Juste un peu. Après tout, ta mère t'as envoyé ici pour que tu deviennes une personne décente. Peut-être que c'est lui, qui t'aideras à le devenir. Qui sait. Ses yeux bien clos, il glissa ses doigts mouillés dans les cheveux de Park. Ses lèvres se posèrent prêt de son oreille et, délicatement, il déposa un baiser derrière. En dessous. Sur sa joue. Sous son oeuil. Sur le bout de son nez. Il recula la tête pour le regarder dans les yeux, sans pour autant se séparer de son étreinte. De toute manière, il était trop tard, maintenant, il ne voulait plus quitter ses bras. L'envie l'emportait sur la raison. Il trouva le courage de sourire à nouveau, alors qu'il repoussait les mèches de cheveux du visage de Park. Ses mains, toujours mouillées et froides, firent couler des gouttes d'eau sur les joues du plus vieux. C'est avec son pouce qu'il les effaças. Est-ce qu'il avait réellement le droit de dire des choses pareilles ? Là, maintenant... si tôt ? Ses mains se posèrent sur le torse du plus vieux, paume contre son t-shirt à présent mouillé. Il pouvait sentir son coeur battre sous ses mains. Ça le rassurait, en quelque sortes. )

C'est trop tôt pour dire des choses comme ça. Tu le sais.

( Il ravala sa salive. Il eut du mal, la boule au fond de sa gorge bien présente. Il sentit ses yeux se remplir de nouveau, devenir brillant. Honteux, il baissa la tête. Pourquoi tu deviens si émotif, soudainement ? Ce n'est pas ton genre. Et puis, ce n'est pas comme si c'était la fin du monde... non ? Pas tout à fait, en tout cas. Si ce n'est pas pour quelques heures, alors c'est pour combien de temps ? Et puis, combien de temps nous reste-t-il, sur cette île, de toute manière ? Et si dans une semaine c'est terminé, tu m'auras oublié dans 2 semaines et je serai de retour à la normale. Masao réfléchissait trop. Ce n'était déjà pas dans ses habitudes de réfléchir trop avant de parler, avant d'agir. Juste ça. Juste ça, ça avait le mérite de l'inquiéter. Tout semblait l'inquiéter, de toute manière. Et qu'est-ce qui l'empêchait de faire comme il en avait envie ? Il était si prêt de Park, il aurait pu faire tout ce dont il avait envie. Mais il se retenait. )

Ne t'attaches pas à moi. Peu importe le dénouement, tu finiras par le regretter.

;; Un baiser, deux puis trois, et Park ferma les yeux. Il aurait aimé sentir le contact des lèvres du plus jeune sur sa peau un peu plus longtemps. Mais quand Masao recula le visage, Park ouvrit les yeux, l'observant à son tour. Cependant, il ne souriait pas, il avait bien trop peur pour ça. Peur que l'autre ne lui rit au nez et s'en aille. C'est trop tôt pour dire des choses comme ça. Tu le sais. Oui, j'en suis conscient. Moi aussi je me dis ça, tout les jours. Il soupira, baissant le visage, regardant le torse de Masao, plutôt distraitement. Juste qu'il n'osait pas le regarder en face, c'était bien plus rassurant de jouer le lâche et de se cacher.
Je sais ça. Je suis trop naïf pour croire en "ça" mais je suis trop sincère pour te le cacher.

;; Il glissa sa langue sur ses lèvres, les humidifiant un peu avant de relever la tête, observant le jeune homme, ses mains remontant pour glisser sur son visage, dans ces cheveux, le décoiffant d'ailleurs légèrement, faisant retomber quelques mèches de cheveux sur le coté de son visage alors qu'il lui caressait, de ces pouces, ses joues. Ne t'attaches pas à moi. Peu importe le dénouement, tu finiras par le regretter. Park eut une légère grimace alors qu'il relevait doucement le visage de Masao, de ses mains, tenant toujours son visage si près du sien. Leur souffle se confondait, leur réchauffant un peu plus leur peau. Si tu tenais à ce que je ne m'attache pas à toi, il ne fallait pas me rencontrer. Je suis désolé, mais je ne peux pas jouer l'indifférent. Je ne suis pas amoureux de toi, je ne peux pas tomber amoureux, mais je veux rester à tes cotés pour l'instant. Je ne te ferais jamais miens. Mais je veux juste que l'on ne se perde pas l'un et l'autre.

Trop tard..

;; Son regard se faisait implorant, son corps se pressait contre le sien. Je veux au moins toucher tes lèvres, même si tu ne veux me les offrir que pour la dernière fois. Park ferma les yeux, laissant leur lèvres se frôler, sans jamais vraiment se les donner. Elles ne se touchaient presque pas, juste assez pour raviver l'envie dans l'esprit de Park qui se torturait lui-même en ne les lui attrapant pas. Son souffle sembla légèrement s'accélerer, il semblait oublier le froid qui l'enveloppait. Ses lèvres caressaient celle de l'autre, sans être pressé l'une contre l'autre, et déjà sa tête lui tournait. Masao.. Masao.. Seul ce nom lui résonnait en tête à présent.

( Sa tête maintenant relevée, il pouvait de nouveau regarder Park dans les yeux. Et, de nouveau, il pouvait sentir cette chaleur, ces papillons au creux de son ventre, son estomac qui se nouait, se retournait. Il ne put s'empêcher de mordiller sa lèvre supérieure, cette fois. Ne me regardes pas comme ça, je vais craquer. Trop tard.. Il frissonna, presque violemment. Il ferma ses yeux à son tour lorsqu'il sentit son souffle chaud caresser ses lèvres, frôlant celles de Park en même temps. Ses mains se posèrent où elles étaient, il y avait de cela encore une ou deux minutes. Dans son cou, sous sa nuque. Tant pis alors, je t'ai averti, c'est ce que tu veux. C'est ce que je veux aussi. Ce, même si je sais la suite des choses. Tu sais que je ne t'appartiendrai pas, alors tant mieux. Je resterai à tes cotés. Masao fut, cette fois, celui qui fit les premiers pas. Il pressa ses lèvres contre celles de Park. Il n'en pouvait plus, trop d'attente. C'était trop long, une torture trop grande. Il avait besoin de lui, c'est tout. Rien de violent. Juste lui. Ses lèvres caressaient doucement les siennes. Doucement, tendrement. Puis il glissa la pointe de sa langue sur la lèvre inférieure de Park, la mordillant ensuite pour souffler dessus. C'est au bout d'un moment qu'il recula la tête pour le regarder dans les yeux. Une supplique, une demande non-formulée. Ça aurait sonné beaucoup trop vulgaire s'il l'avait dit. Il voulait simplement que Park le prenne, maintenant, qu'ils ne fassent qu'un et que ça dure des heures, que ça n'arrête jamais... ça sonnerait beaucoup trop vulgaire s'il le disait, il le sentait. Et puis, il ne voulait pas que ça sonne comme ça. Il voulait que ça soit parfait. Ne rien gâcher, parce que tout était tellement magique. Il espérait simplement ne pas se réveiller d'un mauvais rêve. Il se glissa de nouveau entre les bras de son amant, la tête enfouie au creux de son épaule. Son souffle chaud répercutait sur son propre visage lorsqu'il touchait la peau froide du plus vieux. Le froid l'engourdissait, ou du moins croyait-il. Au fond, Park était probablement celui qui l'engourdissait réellement, dans toute cette histoire. Il allait lui faire perdre la tête et il n'en pouvait plus. )

Park... s'il te plaît.

( Il le murmura, toujours la tête enfouie au creux de son épaule. Juste assez fort pour que seul lui ne l'entende. Leurs petits secrets, et personne ne saurait, personne n'allait savoir, pas même le ciel. Ses mains, froides, se glissèrent sous le t-shirt du plus vieux, alors qu'il supprimait la distance restant entre eux deux. Bientôt, il était assis sur ses cuisses, ses jambes autour de sa taille. Mais dans l'eau, il était tellement léger qu'il avait peine à rester sur lui. Prends moi dans tes bras, allez, maintenant. Ses mains caressèrent son torse un moment, comme recherchant la chaleur de son corps. Puis, il posa ses lèvres dans son cou, sur sa gorge, embrassant sa pomme d'adam et chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Il répéta doucement ses mots à son oreille, tandis qu'il la mordillait. )

S'il te plaît.

;; Les lèvres de Masao sur les siennes, Park commençait doucement à décollé vers un monde inconnu, comme s'il venait de mourir et son âme rejoignait les cieux avec une légèreté incontrôlé. Il laissa l'autre s'amuser avec ces lèvres jusqu'à prendre la relève, venant emprisonner la lèvre inférieur du plus jeune entre ses dents, la lui tirant délicatement puis la suçottant avant de la relâché et d'y déposer deux ou trois baisers rapide. ~Je te veux, Masao, mais ce n'est pas permis, n'est-ce pas ? Je ne veux pas te voir partir après que nous l'ayons fait, je voulais retarder ce moment pour que tu restes près de moi un maximum de temps." C'était égoïste comme façon de penser, mais Park ne pouvait s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Après un instant, le visage de Masao se recula et il pu plonger son regard dans le sien. Distinguait-il du désir ? De l'implorance ? Ne me supplie pas, Masao, ça serait plutôt à moi de le faire. Park glissa ses mains aux creux des reins du plus jeune et l'ammena contre lui, le serrant presque contre son torse, leur vêtement mouillés leur collant sur leur peau respective. Il avait froid, mais il n'y pensait pas, sa peau était parcourut de frisson incontrôler, mais à l'intérieur, il avait chaud. Sa peau était froide, son âme brûlante. Park... s'il te plaît. Park recula son visage, l'observant un instant. Est-ce réellement permis ? Mais le désir l'empêchait de vraiment réfléchir, et l'envie pris le dessus. Les jambes de Masao autour de sa taille n'arrangea pas la chose et son corps fut parcourut d'un violent coup d'électricité qui le fit soupirer d'aise. Ce contact n'était pas désagréable, comme à chaque fois qu'on le touchait, mais au contraire, ça aurait pu le faire gémir de bonheur. Ce qu'il n'avait, fort heureusement, pas fait, il aurait pensée que c'était indéscent face au plus jeune.

Des mains froides glissèrent sous son t-shirt, mains qui, toute fois, le réchauffa. Il aimait ce contact, décidemment, il aimait quand Masao le touchait. Seulement Masao. Il ouvrit les yeux qu'il avait fermé par reflexe puis attrapa de nouveau les lèvres du blond alors que ces mains, à lui, c'était glisser à l'intérieur de son kimono, passant par en dessous. Suivant sa colonne vertébral, puis jusqu'au haut de son dos avant qu'il ne retire ses mains et recule légèrement le buste tout en gardant Masao quasiment assis sur lui. De là, il le regarda alors que d'un geste gracieux et doux, il défaisait le kimono du plus jeune pour le lui faire glisser le long de ses épaules sans l'enlever totalement, juste pour pouvoir avoir son torse à sa vue. Il fit pencher légèrement Masao vers l'arrière et ces lèvres se posèrent sur sa gorge, mordillant parfois la peau de son cou pour descendre sur le haut de son torse sans arriver à descendre plus bas. Son souffle chaud se perdait sur la peau de Masao, et rien que ça, lui donnait plus de frisson qu'il n'en avait. Un souffle, puis deux, et il remonta le long de son cou pour venir lui mordiller le lobe de l'oreille alors que ses mains se posaient sur ses fesses pour le ramener et le tenir contre lui, bassin contre bassin. Masao, j'ai envie de toi. Est-ce un crime que de le faire maintenant ? Puis, s'arrêtant proche de son oreille, il lui murmura d'une voix remplis de désir, peut-être légèrement implorante, mais d'où l'attitude ne se voulait pas vulgaire pour autant.
Gomen... Je ne peux pas... me retenir maintenant...

( Si Park cherchait à le rendre fou, il était très bien parti pour le faire. Masao crevait d'envie de le sentir en lui, mais voulait tout faire durer en même temps. Il voulait que ça dure des heures et des heures, et que ça n'arrête jamais. Parce que, cette fois, c'était spécial, c'était pas comme les fois qui suivraient - si, évidemment, d'autres fois venaient... c'était la première fois, c'était magique, c'était le premier contact. Ça ne s'expliquait pas, il n'y avait aucun mot pouvant décrire, tout simplement. Mais en sentant les mains de Park au creux de ses reins, dans son dos, contre sa peau... une vague traversa son corps. Adrénaline, désir, peu importe ce que c'était, ça lui donnait envie. Encore plus. Il n'allait pas résister longtemps avant de le presser, quoi que, silencieusement. Le tissus glissa de ses épaules en douceur, et Masao le regardait, comme fasciné par la descente du kimono. Il avait l'impression que tout était magique. Les frissons faisaient surface sur sa peau, le froid frappant directement. Pourtant, il n'y portait pas attention. Tout ce qui importait, c'était Park. Il n'aurait pas froid bien longtemps. Déjà, il pouvait sentir une sensation brûlante au creux de ses reins, au bas de son ventre, tellement il avait envie de Park. Il se laissa cambrer en douceur, rejetant la tête vers l'arrière, exposant sa gorge à ce dernier, qui ajoutait des frissons à ceux déjà apparent sur sa peau. La différence, c'est que, ces frissons là étaient des frissons loin d'être désagréables. Son bassin collé au siens, il pouvait à présent sentir la chaleur qui se créait entre les deux. Ses mains sur ses fesses, il dut se forcer pour ne pas laisser s'échapper un son. Il ne voulait pas être vulgaire, mais avait tellement envie d'exprimer tout le bonheur, le plaisir que chacun de ses touchés lui causaient. Un simple effleurement lui faisait perdre la tête. Il tournait en rond, à la recherche d'un peu plus. Il se consommait doucement entre les mains de Park.

Gomen... Je ne peux pas... me retenir maintenant...

Son coeur sauta un bond et, cette fois, il ne put s'empêcher de laisser un faible son s'échapper d'entre ses lèvres. Qu'attends-tu, alors ? Ses mains passèrent une nouvelle fois sur son t-shirt et, doucement, il le fit glisser vers le haut. Ils allaient perdre leurs vêtements s'ils les laissaient tomber à l'eau... mais tant pis. Il le retira et le laissa retomber à l'eau. Ils s'inquiéteraient de ce genre de chose plus tard. Tout ce qu'il voulait, c'était sa peau contre la sienne. Il se fichait bien de son pantalon, pour le moment du moins. Il plaqua son corps à celui de Park, glissant sa main dans ses cheveux. Assis comme ça, son menton se posait parfaitement sur sa tête, et il pouvait sentir son souffle à la naissance de son torse. Il resserra ses cuisses autour de sa taille et posa un baiser sur sa tête, avant de murmurer des mots, même s'ils semblaient se répéter et ne vouloir rien dire. Pourtant, ils voulaient tout dire, pour lui. Et pour Park aussi, certainement. )

Moi non plus... ne te retiens pas. Non, ne te retiens pas, pas maintenant.

;; Baka, il avait l'air de quoi maintenant ? Il avait les joues rougies par le désir qui s'insinuait jusqu'au bas de son ventre. Il frémit au contact de la peau de Masao contre la sienne, une fois que son t-shirt disparut dans l'eau de la chute. Tant pis, il s'en fichait. Park n'avait qu'une idée en tête, entendre encore et encore, le même son parcourir les lèvres du blond. Il fit doucement onduler le bassin de Masao contre le sien avant qu'il ne viennent, de lui-même, glisser ses mains sur le sous-vêtement de Masao. Sous un kimono, on reste nu, généralement, lui avait garder ceci. Il lui en ferait la reflexion la prochaine fois, pour que ça soit plus rapide après. Sourire intérieur. Il glissa sa main le long de sa cuisse, fit courire le bout de ses doigts tout en remontant et posa sa main sur son entre jambe, par dessus le tissus du sous-vêtement. Il le caressa, du bout de ses ongles avant de relâcher le corps du blond pour venir le redresser quelque peu, histoire de lui retirer ce sous-vêtement inutile. Puis, il le replaça contre lui, bien que sa main ne soit pas rester inactive très longtemps. En effet, elle venait de prendre la virilité déjà réactive de Masao et commençait de doux va-et-viens. Il parait que, sous l'eau, c'était encore mieux. Park n'avait jamais encore testé, mais il ne pensait pas à ses expériences professionnel pour l'instant, lui ce à quoi il pensait, c'était à Masao. Lui faire prendre du plaisir, l'entendre avoir du plaisir. Voilà ce qu'il souhaitait. Être en parfait accord avec lui.
Ne pas aller trop vite, même si le temps était trop long pour les deux jeunes gens, Park faisait un peu plus attendre Masao. ~Je veux que tu me désires au point de ne plus tenir." Et Park accelera doucement ses mouvements, resserrant un peu plus ces doigts autour de ce membre. Glissant sa langue sur ses lèvres, sans vouloir aguicher Masao, il vint de nouveau l'embrasser alors que, de son autre main, il le préparait lentement, venant glisser un de ces doigts en lui. Les lèvres de Masao étaient délicieuses à souhait. Il y goûterait volontier encore et encore, si seulement il ne manquait pas d'air. Il relâcha les lèvres de Masao et observa chacune de ses réactions, glissant un second doigt en lui. Si c'était difficile au début, la suite sembla facilité les choses et quand il fut assez préparer, il se retira, se plaquant de nouveau contre lui. Il pouvait le faire, maintenant. Il l'attendais tout les deux, hein ? Mais Park ne fit que se devêtir à moitié, déboutonnant son pantalon. Masao, et si tu venais toi-même ? Un léger sourire sur ses lèvres, Masao ne tiendrait pas longtemps avant de venir s'empâler directement, alors laissons-le faire. Et puis, c'était tellement mieux quand c'était l'autre qui prenait l'initiative de venir s'installer là où le plaisir est certain de commencer. Park jeta alors un regard provoquant à Masao, attendant patiemment qu'il ne puisse plus tenir. Viens... Viens sur moi... Viens que je sois en toi...
Puis Park reprit ses baisers dans le cou du blond, ne pouvant s'empêcher de mordre sa peau, laissant quelques marques rougeâtre. Tu es miens pour ce soir. Tu retrouveras ta liberté ensuite, jusqu'à ce que l'on se retrouve. Je ne laisserais pas le quotidien s'installer. Je te promets de ne pas être banale.

( À la base, Masao n'avait pas prévu le kimono pour autre chose que pour l'essaie. Il n'avait donc pas retiré le sous vêtement avant de l'enfiler. Mais tout ça, Park ne le savait pas... et, de toute manière, il n'avait pas à le savoir maintenant, on s'en fichait. Il s'expliquerait plus tard, si explications devaient avoir lieux. En sentant ses mains sur ses cuisses et entre ses jambes, caresser sa peau et le titiller à chaque seconde, Masao resserra ses doigts dans le vide. Ou, plutôt, sur la peau nue des bras de Park, ses ongles glissant sur la peau, laissant là des marques qui paraîtraient plus tard. Tout était trop lent mais, en même temps, tout était trop rapide... il voulait commencer maintenant, tout de suite, mais voulait en même temps tout faire durer. De toute manière, il se laissait entre les mains de Park, il était sa petite poupée, mais, pour une fois, une poupée fragile, à manipuler avec soins. Les sous-vêtements se perdirent eux aussi dans la chute, mais Masao n'en avait que faire, surtout lorsqu'il sentit la main de Park se refermer sur son membre. Il frissonna violemment et ferma les yeux, cambrant légèrement la tête alors qu'il glissait ses mains sur les omoplates de l'aîné, resserrant ses doigts contre sa peau. Tant pis pour les marques. Il soupira. Même si l'autre avait envie d'entendre les sons que Masao gardait au fond de lui, lui, était beaucoup trop gêné pour les laisser aller. Il se sentait beaucoup trop obscène. Pourtant, ça ne lui avait jamais dérangé, il s'était même toujours fait un plaisir fou à les laisser aller... là, ses joues rougissaient à vue d'oeil, et sa température augmentait en flèche. Il ne put s'empêcher de laisser un son couler de ses lèvres en sentant le doigt contre son entrée la plus intime, et lorsqu'il le poussa en lui. Il tenta même de se repousser contre le doigt, mais l'eau l'empêchait de mettre tout son poids sur ce dernier. Un soupire de frustration. Il n'avait plus de fierté, à présent. C'était Park qui le rendait fou.
Au deuxième doigt, un nouveau son s'échappa. Ainsi de suite. Il se contrôlait du mieux qu'il le pouvait, mais plus les secondes passaient, plus il avait l'impression d'un manque. Il en voulait plus, c'était lui qu'il voulait... si Park n'avait pas réfléchi à sa place, Masao aurait probablement laissé tomber la préparation, et ça aurait pu être dangereux. Lorsqu'il retira ses doigts, un son plaintif s'échappa cette fois. Une impression de vide. Un bruit attira son attention, et il baissa la tête, juste pour voir l'aîné qui détachait son pantalon et révélait l'objet de ses désirs présents. Son souffle se coupa, un moment. Mais Park poursuivait ses baisers, le faisant patienter encore plus. Ça bouillonnait au creux de son ventre. Il attendait qu'il le fasse lui même. Il le devina bien rapidement. Et, à cette pensée, il sentit des fourmis dans ses jambes, ses bras devenir mous, sa tête qui tournait encore plus... tout ça, juste en pensant à ce qui viendrait. Masao glissa sa main entre les deux corps et saisit la virilité de Park. Il donna un, puis deux va et viens, et un dernier. Il n'avait pas lui-même la patience d'attendre plus longtemps. Son coeur battant plus vite d'un coup, il se souleva légèrement, posant ses mains sur les épaules de Park. Oui, je l'attends depuis un moment. Il baissa la tête et plongea son regard droit dans celui de l'autre. Je veux voir ton regard, tes yeux, chacun de tes traits pendant que tu glisses en moi. Je veux que le contact ne se brise pas. Il sentit le membre de Park tout prêt de son entrée et mordilla l'intérieur de sa joue. Il patienta quelques secondes avant de s'empaler en douceur, très lentement. Il dut se battre pour ne pas fermer les yeux et garder le contact avec Park. Au bout d'un moment, il était entièrement en lui. C'était un peu douloureux, ça brûlait, mais il ne s'était jamais senti aussi complet. Il ne put se retenir plus longtemps et gémit, enfouissant sa tête au creux de son épaule pour cacher le rouge de ses joues. Il devait attendre un peu, s'habituer. Pour le moment, il pouvait sentir ses muscles se contracter à l'intrusion. )

;; Le contact ne se briserait pas, tant que Park pouvait le regarder. Oui, le désir était fort et il ne devait se battre contre lui même pour ne pas fermer les yeux, ne pas gémir même. Il était fou de Masao en ce moment même, plus fou qu'a l'habitude. Park le prépara, un puis deux doigts jusqu'à ce qu'il cesse tout mouvement, se déshabille à moitié et finisse par apercevoir, dans le regard du plus jeune, de l'envie. Envie qui se lisait également sur le visage de Park qui se crispait un peu plus à chaque fois, jusqu'à ce que la main de Masao se referme autour de son membre. Membre déjà réactionnel et avide d'en avoir plus. Un allée et venue, puis deux. Park ferma les yeux, poussant un faible gémissement. Suppliant, il lui proposait de continuer, mais Masao ne sembla pas décidé à ça et s'arrêta, faisant relever la tête de Park qui regardait le plus jeune d'un air frustré. ~Méchant !"
Masao se redressa, se plaçant au dessus de son intimité et Park compris que ça serait pour bientôt. Il cessa quasiment de respirer, plongeant son regard dans celui de Masao. Un regard provoquant mais qui se voulait également doux. ~Continue.." Il le sentit proche, très proche, jusqu'à commencer par s'y installer. En sentant la châleur envelopper son membre, ainsi que les lieux plutôt serrer pour l'heure, Park eut du mal, beaucoup de mal à garder les yeux ouvert, ses lèvres se pinçant évitant à tout son de sortir. Finalement, il renversa la tête en arrière quand Masao brisa le contact, gémissant à son tour. Un léger gémissement alors qu'ils cessaient de bouger tout les deux. Tout les muscles de Masao se serrait sur lui et il aurait largement pu se laisser aller rien qu'avec ça, vu depuis le temps qu'il se retenait de sauter sur Masao. Mais il avait toute fois envie de ressentir tout se que le plus jeune avait à lui donner, et inversement.
Masao..

;; Park l'appelait, ainsi, pour qu'il renoue le contact regard qu'ils avaient eut un peu avant. Ainsi, il fit légèrement pencher Masao vers l'arrière, le retenant de ces mains dans son dos, et c'est avec délicatesse qu'il commença un mouvement de hanche, allées et venues. Doux, lent, juste pour commencer. Puis après un petit temps, il donna un léger coup de bassin, plus fort que précedemment, juste un, pour pouvoir seulement entendre un son, sortir d'entre les lèvres de Masao. ~Je veux t'entendre." Park avait du mal à retenir ses soupirs, et bientôt, il ne pouvait plus que mordre sa lèvre inférieur, laissant de temps à autre son souffle court venir se perdre sur la peau de Masao. Il se pencha, pour l'embrasser, venant lui mordiller la peau du cou, tant pis s'il a des marques. Se redressant légèrement, il se mit presque à genoux, changeant sa position d'accroupis pour pouvoir être pleinement concentré sur ses mouvements. Avec un peu plus de force, sans être trop rapide, il fit ses mouvements, faisant sursauter le corps de Masao tout en le retenant par le bassin, afin que cela soit plus intense.

» `Masao.CHAN;;
» Masao`s gallery;;